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Le nouveau président de la Commission de l’enseignement secondaire (CES), M. Benoit Petit, a depuis son plus jeune âge une préoccupation pour la justice sociale et l’équité, de même que la volonté de contribuer au changement. Pédagogue dans l’âme, M. Petit a enseigné pendant 10 ans au secondaire et a travaillé pendant 20 ans comme conseiller pédagogique. Il a également collaboré à quelques reprises avec le ministère de l’Éducation, notamment lors de la mise en place du programme Éthique et culture religieuse. Depuis les 16 dernières années, M. Petit œuvre au sein du RÉCIT (le réseau panquébécois de développement des compétences des élèves par l’intégration du numérique) au service local de son Centre de services scolaires ainsi qu’au service régional de la Montérégie, pour la formation générale des adultes, et enfin aux services nationaux, dans le domaine du développement de la personne, puis à l’intention des gestionnaires scolaires.
Dans le cadre des travaux à venir de la Commission de l’enseignement secondaire, plusieurs enjeux et défis exacerbés par la pandémie pourront être au cœur des discussions. Pour M. Petit, il sera important que ces travaux soient en phase avec les besoins qui émergeront, à court et moyen termes, dans la perspective où une situation similaire pourrait se reproduire. On peut penser aux enjeux et aux défis que vivent les élèves vulnérables, à la gestion de la dimension socioaffective, à l’accès à des ressources éducatives numériques libres de qualité, ou encore à l’accompagnement et à la formation continue du personnel scolaire.
La COVID-19 a aussi mis en lumière certains points faibles du réseau scolaire, particulièrement les pratiques pédagogiques et évaluatives ainsi que l’accès aux outils numériques. Comme en témoigne le tout dernier rapport sur l’état et les besoins de l’éducation, Éduquer au numérique, le numérique offre de grands avantages, mais les défis qu’il pose le sont tout autant, en raison des questions éthiques qu’il soulève et de son évolution rapide. Offrir du matériel de qualité et adapté aux apprenantes et apprenants représente une priorité pour M. Petit.
La situation actuelle rappelle également l’importance de revenir aux bases de l’apprentissage et des pratiques les plus porteuses, pour les adapter notamment au contexte de rattrapage, d’apprentissage à distance et de stress que nous vivons.
La commission pourra également appuyer ses réflexions sur la richesse des contenus et des recommandations des avis antérieurs du Conseil. Pensons, par exemple, à l’avis de 2017 Pour une école riche de tous ses élèves : S’adapter à la diversité des élèves, de la maternelle à la 5e année du secondaire, où le Conseil recommandait de privilégier les pratiques pédagogiques et organisationnelles qui suppriment a priori les barrières à l’apprentissage, d’inscrire les futurs encadrements éducatifs du numérique dans une perspective d’éducation inclusive, de soutenir l’exercice d’un leadership pédagogique, participatif et partagé, ainsi que d’encourager, de soutenir et d’accompagner les activités de développement professionnel collectives et collaboratives. Cet avis inspirant mériterait très certainement un regard actualisé dans le contexte post-COVID.
M. Petit aborde son mandat de président de la CES avec un esprit d’ouverture et d’écoute, et compte mettre ses atouts à profit dans le cadre des travaux du Conseil. Les défis sont grands, mais c’est avec passion, compréhension et empathie que M. Petit compte les aborder.