Le Conseil supérieur de l’éducation (CSE) a vu le jour en 1964, à la suite du rapport de la Commission royale d’enquête sur l’enseignement dans la province de Québec (Rapport Parent) qui a recommandé la création du Conseil afin de veiller au développement de l’éducation au Québec et de conseiller le ministre. À cette époque, le Parlement adopte alors la Loi sur le Conseil supérieur de l’éducation et celle sur le ministère de l’Éducation. Le Conseil devient du même coup un lieu privilégié de réflexion en vue du développement d’une vision globale et prospective de l’éducation.
Dès sa création, le Conseil s’est doté de quatre commissions auxquelles s’ajoutera, en 1969, la Commission de l’éducation des adultes. Le nom de cette commission a toutefois été modifié en 2005 pour devenir la Commission de l’éducation des adultes et de la formation continue.
À la suite de l’abolition du Conseil des universités et du Conseil des collèges, au début des années 1990, le Conseil supérieur de l’éducation s’est vu confier certains des mandats auparavant assumés par les deux organismes. Aussi, dans une perspective de conservation du patrimoine et d’accès de l’information, le Conseil rend également disponibles les publications du Conseil des collèges et celles du Conseil des universités.
En juin 1999, le gouvernement créait le Comité consultatif sur l’accessibilité financière aux études, lequel a été rattaché au Conseil sur le plan administratif jusqu’en janvier 2014.
Le 14 décembre 2006, le gouvernement approuvait le projet de loi modifiant la Loi sur le Conseil supérieur de l’éducation.
Le Conseil a pour mission de collaborer avec les ministres de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur et de les conseiller sur toute question relative à l’éducation.
Le CSE informe ainsi les ministres sur l’état et les besoins de l’éducation. Il leur propose une réflexion critique alimentée par la recherche, la consultation d’experts et d’acteurs de l’éducation de même que la délibération de ses membres. Il les conseille également sur les changements à apporter dans le système d’éducation à long terme. Ce faisant, le Conseil assure à la population un certain droit de regard et un pouvoir d’influence sur les interventions de l’État en matière d’éducation.
Le Conseil accomplit sa mission par l’exercice de trois fonctions complémentaires :
Le Conseil vise à devenir une autorité incontournable et un organisme renouvelé qui élabore et partage une vision globale, intégrée et évolutive de l’éducation au Québec.
Dans la réalisation de sa mission, le Conseil s’appuie sur trois valeurs :