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De nouvelles orientations en matière d’évaluation telles que de ne plus réviser à la baisse la note d’un élève en cas de retard ou de pénaliser un étudiant pour son absence ont récemment faits la manchette.
Le Conseil avait constaté dans son rapport sur l’état et les besoins de l’éducation 2016-2018 que les notes peuvent servir à « encourager l’assiduité (ou à punir l’absentéisme), à récompenser l’effort ou la participation et à valoriser certains comportements. Les notes peuvent donc représenter aussi une façon d’exercer un contrôle. »
Le rapport soulignait également les effets contre-productifs de la notation, tels que le fait de ne s’investir que « si ça compte », de ne pas prendre de risques de peur de perdre des points, de s’identifier à sa note, de se désintéresser des apprentissages, de développer un sentiment d’incompétence, etc. La valeur informative de la note est limitée, car elle ne dit que peu de choses sur les forces et les faiblesses de la personne et ne renseigne pas sur ce qui peut ou doit être fait pour la soutenir dans ses apprentissages.
À l’inverse, les pratiques d’évaluation critériée contribuent à des apprentissages durables et témoignent des acquis, tout en responsabilisant les élèves et les étudiants afin qu’ils atteignent des seuils plus élevés.
Toujours selon le rapport, l’évaluation des apprentissages devrait servir à évaluer les contenus enseignés plutôt qu’un certain comportement. Pour amener chaque personne à développer son potentiel au maximum, l’évaluation doit lui indiquer où elle se situe par rapport aux attentes fixées et ce qu’elle peut faire pour s’améliorer. Elle doit aussi permettre de juger si la personne évaluée possède les acquis nécessaires, assurant ainsi la valeur des diplômes.