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En lien avec l’annonce du ministre de l’Éducation quant au recrutement pour le poste de PDG du nouvel Institut national d’excellence en éducation (INEÉ), le Conseil supérieur de l’éducation (CSE) souligne que sa transformation en Conseil de l’enseignement supérieur (CES) est en préparation et, qu’à cet effet, des démarches avec le ministère de l’Enseignement supérieur sont en cours.
Depuis sa création en 1964, le CSE était le seul organisme dont le mandat, l’expertise et le fonctionnement permettaient de brosser un portrait complet, étoffé et systémique de l’état et des besoins de l’éducation, tout en identifiant les enjeux émergents.
Lorsque le CES et l’INEÉ seront officiellement en fonction, leurs efforts combinés seront nécessaires pour conseiller les ministres de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, afin de contribuer à consolider et à actualiser le système éducatif du Québec, en fonction des valeurs, de l’évolution des connaissances et des attentes sociales. Cette collaboration sera importante, en vue de maintenir un regard systémique et transversal sur le système éducatif québécois dans toute sa complexité. D’ailleurs, le prochain rapport sur l’état et les besoins en éducation abordera ce sujet.
Tel qu’il s’était engagé auprès de la ministre de l’Enseignement supérieur, le Conseil réalisera tout mandat en enseignement post-secondaire qui lui sera confié, et ce, avec la même rigueur, impartialité et ouverture dont il a fait preuve depuis 60 ans.
« Bien que le mandat du Conseil sera dorénavant centré sur l’enseignement supérieur, il aura toujours à cœur la réussite éducative de toutes les étudiantes et de tous les étudiants », affirme Monique Brodeur, présidente du CSE.