09/06/2020

Le bien-être de l’enfant à l’école : faisons nos devoirs!

C’est avec grande fierté que nous dévoilons aujourd’hui le fruit de deux années intensives de recherche, de consultations et de délibérations au sujet du bien-être des enfants à l’école. Ce premier avis entièrement consacré à la thématique du bien-être s’inscrit dans des valeurs, des orientations et des actions prônées depuis longtemps par le Conseil.

En effet, la fragilité des enfants est bien documentée par la recherche. Il est donc de première importance de leur permettre de grandir et de vivre dans un milieu de vie sain et bienveillant afin qu’ils puissent se développer de façon optimale. En tout temps, et plus particulièrement alors que le système d’éducation se voit bouleversé par les effets de la pandémie que nous traversons actuellement, l’intérêt premier de l’enfant doit être l’élément central de toute décision qui le concerne directement ou indirectement, et ce, à tous les niveaux du système.

Cet avis dresse le portrait de la situation des enfants au Québec et présente, dans une perspective écosystémique, les différents facteurs de risque et de protection qui influencent le bien-être à l’école. Les compétences sociales et émotionnelles des enfants et des adultes y occupent une place particulière. À l’issue de sa réflexion, le Conseil insiste pour que toutes et tous agissent de manière à permettre à l’ensemble des enfants du Québec de grandir, d’apprendre et de s’épanouir dans un milieu scolaire bienveillant : en résumé, « faisons nos devoirs »! Finalement, le Conseil formule 18 recommandations, dont la première, aussi surprenant que cela puisse paraître, est à l’intention des enfants.

En terminant, je tiens à remercier, en mon nom et en celui du Conseil, toutes les personnes qui ont contribué à l’élaboration de cet avis tant attendu, soit les enfants, les parents, les acteurs sur le terrain, les expertes et les experts consultés, les membres de la Commission de l’enseignement préscolaire et primaire (CEPEP) et de la table du Conseil ainsi que l’équipe de la permanence sans laquelle cet avis n’aurait pu voir le jour.

Bonne lecture!

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Maryse Lassonde,
présidente


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