Éducation autochtone : Des enjeux de diversité et de pluralité

En cette Journée nationale des peuples autochtones, le Conseil résume ici l’un des enjeux majeurs qui a été discuté lors de son assemblée plénière tenue en 2023. Cet enjeu est lié aux changements notables des sociétés autochtones depuis les dernières décennies quant aux besoins et aux intérêts des apprenantes et des apprenants, ou à la transformation de l’écosystème éducatif des Premières Nations et des Inuit vers l’auto-détermination. En effet, outre l’augmentation de la présence des apprenantes et des apprenants au postsecondaire, l’éducation des adultes constitue une seconde porte d’entrée significative tout comme la formation professionnelle.

Néanmoins, la diversification des parcours éducatifs doit être consolidée et davantage structurée pour qu’ils deviennent de réelles options qui permettent une réussite éducative en adéquation avec les aspirations et les projets des Autochtones. De nombreux défis institutionnels et systémiques perdurent avec l’accroissement de la présence d’actrices et d’acteurs dans l’écosystème éducatif autochtone. En effet, en plus des divers établissements d’enseignement qui peuvent relever, ou non, de conseils de bande, de commissions scolaires à statut particulier ou de centres de services scolaires, on trouve des établissements d’enseignement postsecondaire, dont le Collège Kiuna. Ajoutons également à cette liste les Centres d’amitié autochtones, des organisations conseil offrant de l’accompagnement et des services éducatifs – comme le Centre en éducation des Premières Nations, l’Institut Tshakapesh ou le Regroupement des centres d’amitié autochtones du Québec –, ainsi que des chercheuses et des chercheurs, des organisations politiques et les deux paliers gouvernementaux.

Les milieux éducatifs autochtones sont animés par nombre de réflexions, de projets de changement et de transformations, en dépit des obstacles systémiques qui demeurent. Pour en savoir plus sur ces enjeux, consultez la synthèse de la plénière.